Covid-19 au Burkina Faso : la réouverture des classes pour bientôt


Lecture 2 min.
Image d'illustration
Image d'illustration

Fermés le 16 mars 2020 dans le cadre des mesures préventives prises par le gouvernement burkinabé pour éviter la propagation à grande échelle du Coronavirus, les écoles seront bientôt ouvertes. Sans donner une date précise, le gouvernement a annoncé que des mesures sont en cours pour que les élèves regagnent les salles de classe. Des masques seront mis à la disposition des apprenants pour les protéger contre le virus, même si certains parents d’élèves jugent ces mesures insuffisantes.

Le gouvernement burkinabé a annoncé, ce lundi 27 avril 2020, que des mesures sont prises pour une prochaine réouverture des salles de classe. Depuis mi-mars dernier, les classes étaient fermées et les apprenants à la maison pour limiter la propagation du Coronavirus. Au nombre des mesures prises par le gouvernement pour préparer la réouverture des salles de classe, il y a la fabrication de plusieurs millions de masques qui seront mis à la disposition des enseignants, des élèves et de tout le personnel éducatif. Dans les villes déjà touchées par le Coronavirus, les établissements seront nettoyés et désinfectés avant la reprise.

Mais en attendant, les cours sont disponibles sur Internet et les élèves peuvent réviser en ligne. Avec 12 millions de masques et le respect des gestes barrières, le gouvernement pense sauver l’année scolaire. Mais certains parents d’élèves inquiets jugent ces mesures insuffisantes. Pour beaucoup, la mise des masques à la disposition des élèves n’est pas la solution. Ils proposent plutôt que ces accessoires de protection soient mis à la disposition de tous car les élèves croisent plusieurs personnes sur le chemin avant de se rendre en classe.

D’autres parents encore s’inquiètent quant à l’effectivité du respect des mesures barrières. Quel mode de contrôle dispose le gouvernement ? Car si un seul élève est contaminé et qu’il néglige les gestes barrières, c’est toute l’école qui est en danger.

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News