Côte d’Ivoire : le procès de Laurent Gbagbo débute le 10 novembre


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Le procès de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné de crime contre l’humanité par la Cour pénale internationale (CPIR), débutera le 10 novembre prochain à la Haye.

Laurent Gbagbo va de nouveau faire face aux juges de la Cour pénale internationale (CPI). Son procès tant attendu s’ouvrira le 10 novembre, à la Haye, où il est emprisonné, a annoncé jeudi la Cour pénale internationale.
La CPI « «a programmé l’ouverture du procès (. . .) pour le 10 novembre 2015, afin d’entendre les déclarations d’ouverture des parties et participants» », a indiqué dans un communiqué le tribunal basé à La Haye.

Le procès de l’ancien président ivoirien de l’ex-chef de milice Charles Blé Goudé, accusés de crimes contre l’humanité lors de la crise post-électorale de 2010-2011, s’ouvrira aussi le 10 novembre, Prisonnier de la Haye depuis novembre 2011, pour avoir refusé de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo est aussi soupçonné de crimes contre l’humanité durant les violences post-électorales.

Les pro-Gbagbo dénoncent depuis le début, une justice partiale, et le fait d’être les seuls à être sur le banc des accusés, accusant les pro-Ouattara d’avoir aussi commis des crimes durant les violences post-électorales.

De son côté, l’ex-Première dame ivoirienne Simone Gbagbo a été condamnée à 20 ans de prison ferme, le 10 mars 2015 au matin, pour son rôle dans la crise post-électorale. Alors même que le parquet n’avait requis que 10 ans d’emprisonnement. « La Cour condamne à l’unanimité Simone Gbagbo à vingt ans de prison pour attentat contre l’autorité de l’Etat, participation à un mouvement insurrectionnel et trouble à l’ordre public », avait énoncé le juge Tahirou Dembelé, après plus de 9 heures de délibération du jury. Au moins 79 personnes, dont Simone Gbagbo, étaient jugées dans ce procès pour avoir participé à la crise post-électorale de 2010-2011.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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