Congo / RDC : arrêt du trafic fluvial entre Brazzaville et Kinshasa


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Drapeau du Congo
Drapeau du Congo

Les autorités portuaires de Brazzaville, en République du Congo, ont déploré mercredi une baisse des activités des Chantier naval et transports fluviaux (CNTF), l’entité en charge du transport entre les capitales des deux Congo séparées par le fleuve du même nom.

Cette baisse est due aux perturbations du trafic causées par une incompréhension entre les CNTF et leurs homologues de la Société commerciale des transports et des ports (SCTP) de Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).

A Brazzaville, les responsables des CNTF déplorent que depuis le 16 août, leurs bateaux partis à Kinshasa sont revenus vides. Théodore Bakamissa, chef du contrôle des recettes des CNTF à Brazzaville a déclaré « Au début, ils nous ont parlé de travaux qu’ils devraient effectuer sur leur débarcadère, qu’il y aurait changement du lieu d’embarquement et de débarquement. Nous étions surpris que les bateaux des CNTF reviennent vides au port de Brazzaville, sans passagers ni colis de marchandises ».

Pendant ce temps, l’exploitation de l’autre rive continuait à s’exercer librement. Il a également déploré une perte journalière de plus de 2 millions Fcfa pour sa structure.

Suite à ces évènements, les autorités portuaires de Brazzaville réunies sur la question ont décidé de suspendre le cours normal du trafic entre les deux villes, Brazzaville et Kinshasa. Les embarquements et les débarquements devraient désormais se faire chacun chez soi, mettant en difficulté de nombreux commerçants qui évoluent entre les deux pays.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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