Communiqué de l’Ambassade du Royaume du Maroc en France


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Drapeau du Maroc
Drapeau du Maroc

Une délégation de huit ressortissants européens (cinq Espagnols, deux Français et un Belge) représentant le prétendu «Collectif international des avocats en soutien aux détenus de Gdeim Izik» ont été expulsés, mercredi 06 avril 2016, par les autorités de la Wilaya de Rabat-Salé-Kénitra et ce, pour trouble à l’ordre public et infraction à la loi 02-03 qui encadre l’entrée et le séjour des étrangers sur le territoire national.

Les concernés sont entrés sur le territoire national tout en ayant pour objectif de semer le trouble et porter atteinte à l’ordre public.

Suite à ces agissements et conformément à la législation en vigueur, les autorités compétentes marocaines ont pris attache avec les Ambassadeurs des trois pays concernés (Espagne, France et Belgique).

Les ressortissants susmentionnés ont agi en violation des lois en vigueur. Ils voulaient agir en terrain conquis dans un pays qui, certains semblent l’oublier, est indépendant et souverain.

Le Maroc ne peut accepter qu’on profite de l’atmosphère d’ouverture et de liberté pour empiéter sur sa souveraineté.

En présentant les membres de la délégation venue soi-disant apporter son soutien aux prisonniers de Gdeïm Izik, la propagande séparatiste parle de «juristes». Un terme vague pour masquer une autre réalité: seulement quelques uns sont des avocats, le reste s’activant dans des réseaux de soutien au polisario.

Ce groupe n’a ni pris contact avec un procureur, ni demandé à rencontrer un responsable au ministère de la Justice, et encore moins demander une autorisation pour aller rendre visite aux prisonniers. Pire encore une conférence de presse a été programmée sans aucune autorisation préalable.

Il est à préciser que la grève de faim observée par les détenus condamnés dans le cadre du procès de Gdeim Izik, n’a aucun rapport avec leurs conditions de détention, mais obéit à des motivations inavouées et à un agenda et des objectifs non déclarés

Ces détenus ont été condamnés pour des crimes de constitution de bandes criminelles, violences sur des forces de l’ordre ayant entraîné la mort avec préméditation et mutilation de cadavres.

Il y a lieu de souligner que ces détenus sont traités sans aucune forme de discrimination entre eux et les détenus dans les différentes prisons du Royaume.

Comme à la veille de chaque rapport du SG de l’ONU au Conseil de Sécurité traitant de la Question du Sahara, les adversaires de notre cause nationale déploient tous les moyens et manœuvres, fallacieux pour nuire à l’image du Maroc. Et c’est le cas de cette affaire.

Ambassade du Royaume du Maroc en France

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