
Quatre mois après l’éclatement des violences en Centrafrique, « la peur est toujours là » selon des témoignages recueillis par Afriquinfos. La énième crise politique que connaît le pays depuis son indépendance en 1960 est « la plus dure et la plus violente » selon les mêmes sources. Ces affrontements qui opposent des civils et les hommes de la coalition Séléka au pouvoir depuis mars continuent de faire des ravages parmi la population et des dégâts matériels importants.