Centrafrique : les troupes françaises vont passer de 2000 à 1500 hommes


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Selon le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, la France va progressivement retirer ses soldats engagés en Centrafrique, passant de 2 000 hommes actuellement à 1 500 au printemps prochain.

La France va réduire ses effectifs militaires en Centrafrique, un an après le le déclenchement de l’opération Sangaris, le 5 décembre 2013. Elle va en effet progressivement retirer ses soldats engagés en Centrafrique, passant de 2 000 hommes actuellement à 1 500 au printemps, a indiqué, ce vendredi, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, sur la chaîne d’information continue BFMTV. « Progressivement, la France va se retirer. Nous sommes actuellement 2 000, au printemps nous serons 1 500 », a déclaré le ministre.

Selon lui, « on va diminuer en fonction de la montée en puissance de la MINUSCA », la force de maintien de la paix de l’ONU, qui compte actuellement 8 600 hommes et doit à terme arriver à 12 000. Toutefois, il précise que le retrait français sera progressif, précisant que Paris conserverait une présence « capable d’être une force de réaction rapide, si d’aventure il y avait des risques. Progressivement, nous reviendrons à un étiage que nous connaissions au départ, mais nous n’y sommes pas encore, il faut faire avec prudence ».

Le ministre français de la Défense a reconnu qu’il y avait « toujours des tensions en Centrafrique ». Les tueries et violences inter-communautaires avaient poussé Paris à intervenir militairement pour mettre un terme au chaos qui a suivi la chute de François Bozizé, en mars 2013, par une coalition rebelle à dominante musulmane, la séléka. Des violences qui ont fait plusieurs milliers de morts et plongé le pays, qui abrite 4,8 millions d’habitants, dans une profonde crise humanitaire, qui continue.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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