Centrafrique : l’ONU dénonce des crimes commis par la séléka et les anti-balaka


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L’ONU a dénoncé des crimes contre l’humanité commis en Centrafrique par les anti-balaka et la séléka.

Selon l’ONU, des exactions ont été commises aussi bien par les anti-balaka, que par la séléka. La commission d’enquête internationale mise en place par le secrétaire général Ban Ki-moon en janvier a remis, jeudi, un premier rapport aux membres du Conseil de sécurité, « des preuves sérieuses prouvent que des individus dans les deux camps ont commis des crimes, violant les lois humanitaires internationales ainsi que des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ».

Malgré tout, parler de « nettoyage ethnique ou de génocide est prématuré à ce stade », tempère le rapport, soulignant que, sans une rapide intervention, les choses peuvent changer. « Si la communauté internationale ne réagit pas rapidement avec détermination en envoyant davantage de forces de maintien de la paix en Centrafrique, nous pourrions rapidement faire face à une situation se détériorant, qui pourrait conduire à un nettoyage ethnique ou à un génocide », poursuivent les enquêteurs.

Le Conseil de sécurité avait voté en avril l’envoi de 12 000 Casques bleus pour rétablir l’ordre dans le pays. Mais cette mission de l’ONU n’entrera en action qu’en septembre, prenant le relais de 2 000 soldats français et 6 000 soldats de l’Union Africaine. Les troupes françaises de la force Sangaris devraient rentrer en France d’ici septembre en France.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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