Centrafrique : des soldats de l’ONU attaqués à Bangui


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Un convoi de la mission de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en Centrafrique (MINUSCA) a été pris dans une embuscade, jeudi, dans la capitale, Bangui. Les policiers visés ont réussi à s’en sortir indemne.

Ce sont des membres de l’Unité de Police rwandaise de la MINUSCA qui ont été pris dans une embuscade, ce jeudi 10 septembre 2015, dans le quatrième arrondissement de Bangui sans occasionner de blessés. L’attaque a néanmoins entraîné d’importants dégâts matériels. L’annonce a été faite par la mission onusienne dans un communiqué.

Des tirs avaient été entendus dans la capitale, notamment au niveau du premier arrondissement de la capitale centrafricaine près de l’Etat-major et dans le huitième arrondissement où sont positionnés des policiers congolais de la République démocratique du Congo (RDC). Dans la même ville, « plusieurs véhicules de la communauté internationale, y compris de la MINUSCA, ont fait l’objet d’actes d’agressions violentes qui les ont sérieusement endommagés et mis en danger la vie des fonctionnaires se trouvant à leur bord », selon le texte.

Un climat sécuritaire tendu

La mission de l’ONU a indiqué avoir « lancé des enquêtes pour identifier les auteurs de ces actes criminels afin qu’ils soient arrêtés et répondent de leurs forfaits devant la justice ». Ils interviennent « à un moment où se note une amélioration de la situation sécuritaire à Bangui ainsi qu’une reprise des activités économiques », conclut le communiqué.

Mercredi, deux civils ont été tués à Bangui au cours d’une attaque à la grenade menée par des individus armés non identifiés. Malgré des attaques incessantes dans le pays, notamment dans le nord, le Secrétaire générale adjoint de l’ONU, Hervé Ladsous, avait indiqué, mardi dernier, qu’« il n’y aura pas de troisième transition ». Les élections générales devant se tenir début octobre ainsi qu’un référendum sur une nouvelle Constitution ne pourront être reportés après le 31 décembre, date de la fin du mandat du gouvernement de transition, avait-il précisé. Plusieurs partis politiques ont déjà réclamé un report de ces scrutins arguant que les conditions ne sont pas réunies pour les organiser de façon crédible équitable et transparente.

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