Centrafrique : des centaines de miliciens anti-Balaka rejoignent l’armée


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Des centaines de soldats de l’armée régulière centrafricaine, qui avaient rejoint les milices anti-balaka, opposés à l’ancien président Michel Djotodia, ont décidé finalement de regagner leurs casernes.

Depuis la démission vendredi de l’ancien président Michel Djotodia, les choses s’accélèrent en Centrafrique. Des centaines de militaires de l’armée régulière, qui avaient intégré les milices anti-balaka, miliciens d’auto-défense chrétienne, opposé à l’ancien chef d’Etat Michel Djotodia, ont finalement rejoint leur commandement à Bangui. Ces soldats pour la plupart en tenue civile se faisaient enregistrer à l’école nationale d’administration de magistrature (Enam).

Ils ont tous accourus pour rejoindre l’armée après l’appel dimanche du chef d’état-major Ferdinand Bomboyeke, qui les a incités à regagner leurs casernes lundi. De son côté, le président par intérim Alexandre-Ferdinand, a appelé les déplacés entassés aux abords de l’aéroport de Bangui à rentrer chez eux. Le dirigeant intérimaire leur a garanti la sécurité dans la capitale Bangui, où soldats français et africains poursuivent leurs opérations méthodiques de désarmement.

Nommé après la démission de Michel Djotodia sous la pression des chefs d’Etat de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Alexandre-Ferdinand Nguendet est chargé par la Cour constitutionnelle d’organiser l’élection du successeur de Michel Djotodia
dans un délai maximal de 15 jours.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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