Cap Vert, mon amour


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Drapeau du Cap Vert
Drapeau du Cap Vert

À la découverte de la musique capverdienne. La très belle compilation de la collection GeoWorld exhale toute la sensibilité et la richesse des émotions d’un archipel incroyablement musical. Invitation au voyage.

Césaria Evora n’est pas seule. Porte drapeau international de la musique du Cap Vert, elle n’est pourtant que l’arbre qui cache la forêt. L’archipel regorge de talents et la compilation GeoWorld nous le prouve de belle façon. En quatorze titres, elle embrasse un large panorama de la richesse artistique de la petite enclave lusophone africaine.

Pas de crime de lèse majesté, la diva aux pieds nues n’est pas oubliée. Et c’eût été un tort qu’il en fût autrement. Mais les autres artistes présents sur l’album n’ont vraiment pas à rougir de la comparaison. Teofilo Chantre, Herminia, Maria Alice et bien d’autres, tant de noms inconnus du profane mais qui, croyez-nous, valent plus que le détour.

Joie et fête, nostalgie et mélancolie

Musique de l’âme, musique profonde, terriblement humaine, les mélodies et les voix capverdiennes peuvent, avec la même intensité, varier du rire aux larmes. Emotions complémentaires, entières et exaltées. Nostalgie de la  » sodade « , sentiment mélancolique qui vous plonge irrémédiablement dans un vague à l’âme, joie avec cet étrange afro-zouk local aussi entraînant que festif.

Même s’il faut peut être déplorer un léger passage à vide au milieu de la compilation, il faut saluer la belle harmonie de l’ensemble. Pas de doute, il existe bel et bien une école capverdienne à découvrir et à apprécier. Une musique comme nulle part ailleurs, caractéristique, semblable et toujours différente. A écouter comme le chant du ruisseau, à goûter comme la saveur d’un bon fruit. Une valeur sûre.

Pour commander ce disque : Cap Vert, Collection GeoWorld, chez BMG (2001)

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