Cameroun : la Paroisse EPC Mangola célèbre les Mères


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Fête des mères
Fête des mères

Les chrétiennes de la paroisse de l’Eglise Presbytérienne Camerounaise (EPC) Manogla, située dans le 5ème Arrondissement de la ville de Douala, ont consacré toute une semaine, du 24 au 30 mai, pour témoigner leur reconnaissance, et de la meilleure des manières, envers celles qui leur ont donné la vie, « les Mères », pour ne pas les nommer.

Sept jours, il en fallait vraiment, pour mener à bien les différentes activités prévues à cet effet. Il y avait entre autres :

  • Journée de propreté
  • Collecte de dons
  • Visite et remise des dons aux orphelinats
  • Visite aux prisonnières de la prison centrale de Douala
  • Sensibilisation aux respects des mesures barrières contre le Covid-19
  • Culte
  • Sketch, poèmes, récit des versets bibliques
  • Conférences-débat
  • Concerts de chorales
  • Foire gastronomique
  • Exposition-vente
  • Ateliers : fabrication du gel, des cache-nez, des jus naturels, …

Fête des mèresEt le dimanche 30 mai, jour de clôture et de réjouissance de cette célébration, qui a mobilisé les chrétiens, mêmes ceux d’autres confessions religieuses, l’on a assisté à un culte, dont le principal célébrant était le Rév. Pasteur Massock Moussi Guillaume. Dans son sermon tiré du livre de Néhémie chapitre 2, du verset 11 à 20, il a bâti le thème suivant : « Venez, levons-nous et bâtissons, afin d’éviter l’opprobre ».

Fête des mères« Je ne sais quel qualificatif utiliser, pour rendre un hommage bien mérité, à celle qui m’a portée dans son ventre pendant 9 bonsmois, qui veillait sur moi, qui ne s’acharnait pas sur moi, même lorsque j’avais cassé un verre ou un plat, ou même déféquer sur ses cuisses. Celle-là qui pouvait même vendre son bras, pour m’acheter les chaussures. De nos jours, nous avons l’embarras de choix entre les mesures de contraceptions. Qu’est-ce qu’il y a, qu’on continue à vivre des scènes macabres çà et là. Je condamne avec la dernière énergie, les jeunes filles qui jettent/abandonnent leurs bébés, alors que le manque de ce précieux don de Dieu ébranle de nombreux foyers. Si leurs mères s’étaient comportées de la sorte, seraient-elles fières de le savoir ? Pardon, que cela cesse ! », a réagi Rebecca Ndjebayi.

En guise de rappel, c’est le 24 mai 1950 que fut définitivement officialisée la « fête des Mères »par le président Vincent Auriol. Célébrée chaque année, plus précisément le dernier dimanche de mai, sauf si celui-ci coïncide avec la Pentecôte, est l’occasion rêvée d’offrir un joli cadeau choisi avec minutie à sa maman.

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