Cameroun : deux femmes kamikazes se tuent dans l’Extrême-Nord sans faire de victime


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Deux femmes kamikazes se sont fait exploser ce lundi dans un village de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

Nouvelle tentative du groupe terroriste Boko Haram de faire le plus de victimes possibles dans l’Extrême-Nord du Cameroun. Deux femmes kamikazes se sont fait exploser, ce lundi 28 décembre 2015, dans un village de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, sans faire d’autres victimes à l’exception d’un garde légèrement blessé, rapportent les autorités locales. La tentative d’attentat avortée a eu lieu à l’entrée de Bodo.

La région de l’Extrême-Nord du Cameroun est régulièrement la cible d’attaques du groupe terroriste Boko Haram, qui a lancé une insurrection dans le nord-est du Nigeria, il y a six ans, avant de frapper les pays voisins, qui ont formé une force régionale pour le combattre.

Depuis 2009, Boko Haram a fait plus de 17 000 morts et poussé plus de 2 millions de personnes à se déplacer. Le Cameroun, le Niger et le Tchad prêtent main forte au Nigeria dans la lutte contre l’insurrection. Ces pays restent par conséquent les principales cibles du groupe armé qui n’hésite désormais plus à y mener régulièrement des attentats très meurtriers.

Bien que toutes ces armées soient à la traque de Boko Haram, le groupe n’a pas encore dit son dernier mot. Il reste toujours imprévisible, pour faire à chaque fois le plus de victimes possibles. Il faut aussi dire que l’avenir des populations régulièrement confrontées à Boko Haram est sérieusement mis en péril.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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