Cameroun : destruction d’armes illicites à Buéa


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Armes
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A la veille de la commémoration de la 49ème édition de l’Etat unitaire du Cameroun, laquelles’est célébrée sans parade, à cause de la pandémie du Covid-19, Joseph Dion Ngute, Premier ministre, s’est rendu le 19 mai 2021 à Buéa, dans la région du Sud-Ouest, afin de présider la cérémonie de destruction symbolique des armesdes combattants séparatistes saisies par l’armée.

La présence du Premier ministre, des membres du gouvernent et du corps diplomatique à cette cérémonie visait, selon les experts de la sécurité, à féliciter l’engagement des forces de défense et de sécurité dans leur mission de restauration de la paix et de la pacification de la zone anglophone.

Il faut signaler que le projet de destruction symbolique d’armes illicites, s’inscrit dans le cadre des initiatives engagées par l’Union Africaine (UA), avec l’accompagnement de l’Organisation des Nations Unies dans le but de faire taire les armes en Afrique. De l’avis des experts, plus de 40 millions d’armes illicites seraient en circulation dans le seul continent africain. D’où la présence significative et la prise de parole à cette cérémonie des partenaires au développement, le cas du Dr Corinna Fricke, Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Cameroun, en tant que bailleur de cette initiative à travers le Bureau des Nations Uniespour le Désarmement, le cas aussi de Mezoume Ella, représentant de l’Union Africaine au Cameroun.

Au plan national, les armes et munitions à combustion proviennent des opérations de pacification menées par les forces de défense et de sécurité, pour la plupart d’autres opérations et initiatives de restitution d’armes détenues par les ex-combattants de la secte Boko-Haram, ainsi que des bandes armées des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ceux-là mêmes qui ont décidé d’accepter l’offre de paix formulée par le président de la République Paul Biya.Occasion idéale pour le Premier ministre de réitérer l’appel du chef de l’Etat en direction de ceux qui hésitent encore à sortir du maquis et à retrouver leur place au sein de la communauté.

« Hier, on mobilise à Douala, les créateurs de richesses en faveur des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et aujourd’hui, on brûle les armes à Buéa », c’est l’une des théories en relations internationales largement partagée, car, là où le développement économique passe, les armes se taisent », déclare un expert en relations internationales.

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