Burkina Faso : une attaque terroriste fait 36 morts dans le centre-nord


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L’horreur s’est encore produite au Burkina Faso avec la mort tragique de 36 civils, dans une attaque terroriste. Les faits ont eu lieu dans la province du Sanmatenga où les assaillants ont également brûlé le marché de Nagraogo. Le Président burkinabé a décrété un deuil national de 48 heures.

Dans un communiqué signé par Remis Fulgance Dandjinou, ministre de la Communication, le gouvernement burkinabé fait état de sa consternation et de son indignation. C’est suite à « la mort de 36 Burkinabè, dans la province du Sanmatenga », consécutivement à une attaque terroriste. Ledit communiqué note que « le lundi 20 janvier 2020, un groupe armé terroriste a fait irruption dans le marché de Nagraogo, y a abattu 32 de nos concitoyens, brûlé le marché et, dans son repli (en) a abattu quatre autres au niveau du village d’Alamou. Cette attaque a également fait trois blessés ».

Face à cette énième attaque meurtrière, le gouvernement a réitéré son appel à l’endroit de la population, pour une « franche collaboration avec les forces de défense et de sécurité et au renforcement de la solidarité entre Burkinabè ». Pour marquer le triste évènement, le président de la République, Roch Marc Christian Kaboré, a décrété un « deuil national de 48 heures allant du mercredi 22 au jeudi 23 janvier (…). Durant cette période, les drapeaux sont mis en berne sur tous les édifices publics. Les réjouissances populaires, les manifestations à caractère récréatif sont interdites ».

La province de Sanmatenga, cible de cette attaque, est située juste en dessous de la province du Soum (frontière malienne), également très touchée par des attaques djihadistes. C’est pourquoi d’ailleurs, « elle accueille de nombreux camps de réfugiés et déplacés internes ».  Cette attaque est survenue au moment où le Parlement burkinabé vient d’adopter une loi permettant le recrutement de volontaires locaux dans la lutte anti-djihadiste.

Des sources indiquent que le « le recrutement de volontaires était une idée lancée par le président Roch Marc Christian Kaboré en novembre 2019, après l’attaque contre un convoi d’une société minière canadienne, qui avait fait 38 morts, dans l’Est ».

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