Burkina Faso : la junte met en garde et déroule


Lecture 2 min.
Paul Henri Sandaogo Damiba
Paul Henri Sandaogo Damiba, président de la Transition du Burkina

La junte au pouvoir au Burkina Faso, dirigée par Paul- Henri Sandaogo Damiba, a émis des mises en garde tout en promettant un retour à une vie constitutionnelle normale, la restauration de la sécurité et la réinstallation des personnes déplacées.

Paul- Henri Sandaogo Damiba, président du MPSR (Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration), nouvelle plateforme qui est aux commandes du Burkina Faso, a effectué une sortie, ce jeudi 27 janvier, pour émettre des mises en garde. L’auteur du putsch ayant renversé Roch Marc Christian Kaboré a aussi évoqué son agenda.

Depuis sa prise du pouvoir par la force, lundi 24 janvier dernier, c’est la première adresse à la Nation effectuée par le lieutenant-colonel Paul- Henri Sandaogo Damiba, qui dirige la junte. « Notre ambition n’est autre que de fédérer l’ensemble des énergies de notre pays, pour jeter les bases d’un Burkina Faso nouveau, débarrassé des oripeaux d’une gestion politique aux antipodes des nouvelles aspirations de notre peuple », a lancé le gradé de l’armée du Faso.

A lire : Burkina Faso : le parti de Roch Marc Christian Kaboré exige sa libération immédiate et sans condition

« Notre agenda est unique et il est clair : la sauvegarde de notre peuple et la refondation de notre Nation. Les indicateurs de mesure de la réalisation… Je vous donne la ferme assurance que notre engagement n’a aucunement pour but de rétablir un ordre quelconque, mais s’inspire de l’ensemble des exigences légitimes du peuple burkinabè », a tenté de rassurer le chef des putschistes. A cet effet, il a pris l’engagement d’œuvrer pour la réinstallation des personnes déplacées.

« Il nous faut, en effet, réduire significativement les zones sous influence terroriste et les impacts de l’extrémisme violent en redonnant aux Forces de défense et de Sécurité ainsi qu’aux Volontaires pour la Défense de la Patrie, la volonté de combattre et d’aller encore plus à l’offensive avec des moyens adéquats », a-t-il poursuivi promettant que le Burkina veillera aux « respect des Droits de l’Homme ».

Assurant que « lorsque les conditions seront réunies selon les échéances que notre peuple aura souverainement définies, je m’engage à un retour à une vie constitutionnelle normale », le lieutenant-colonel Paul- Henri Sandaogo Damiba « appelle la communauté internationale à accompagner notre pays afin qu’il puisse sortir le plus rapidement possible de cette crise pour reprendre sa marche vers le développement ».

A lire : Macron condamne le coup d’État militaire au Burkina Faso

Avatar photo
Journaliste pluridisciplinaire, je suis passionné de l’information en lien avec l’Afrique. D’où mon attachement à Afrik.com, premier site panafricain d’information en ligne
Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News