Attentat en Isère : Yassin Salhi assure ne pas avoir agi au nom de l’islam


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Le tueur de l’isère, qui a avoué avoir décapité son propre employeur, vendredi dernier, a affirmé en garde à vue ne pas avoir agi au nom de la religion.

Contrairement à tout ce qui a été annoncé jusqu’ici, Yassin Salhi, qui a admis avoir décapité son propre employeur, vendredi matin, dans l’Isère, a assuré, en garde à vue, qu’il n’avait pas agi au nom de la religion. Selon cette source, il a contesté toute « religiosité dans son passage à l’acte ». Toutefois, selon la même source, « il ne s’explique pas » sur le fait que la tête de sa victime ait été retrouvée fixée à un grillage et encadrée de deux drapeaux frappés de la « chehada », la profession de foi musulmane.

Ses motivations réelles sont donc toujours floues, car il aussi crié « Allah akbar » (« Dieu est grand ») vendredi aux pompiers qui avaient entrepris de le maîtriser alors qu’il tentait d’ouvrir des bouteilles de gaz dans une usine de Saint-Quentin-Fallavier (Isère). Sans compter que les enquêteurs ont retrouvé dans son téléphone un selfie macabre, avec la tête de la victime, envoyée à un homme connu comme étant enrôlé dans les rangs de l’organisation Etat islamique, dans les zones de jihad en Syrie.

D’après un salarié de l’entreprise où il était chauffeur-livreur, c’est un différend avec son employeur qui aurait emmené le tueur de l’Isère à commettre un acte aussi macabre. Il travaillait dans cette entreprise depuis mars dernier. Selon ce salarié, les deux hommes auraient eu une altercation après que Salhi avait fait tomber une palette de matériel informatique, s’attirant une remarque d’Hervé Cornara.

Agé de 35 ans, Yassin Salhi est marié et père de trois enfants. Il a été transféré, dimanche vers 19h15 heure française, à la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire (SDAT) à Levallois-Perret, dans le département des Hauts-de-Seine.

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