Assurance tout risque en Afrique orientale et australe


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Globe terrestre
Globe terrestre représentant une partie de l'Afrique

L’Afrique de l’Est et australe veut garantir les risques d’investissement dans la région. Une initiative qui se heurte, toutefois, à un écueil de taille : le manque d’argent.

Le Marché commun des pays d’Afrique de l’Est et australe (Comesa) a lancé une agence d’assurance publique pour garantir les risques politiques et renforcer le commerce extérieur.

Mais à peine a-t-il rendu public la création de l' » Agence d’Assurance du Marché Africain  » (ATIA) que le secrétaire général de la Comesa, Erastus Mwencha, a fait savoir aux Etats membres qu’ils devront mettre la main à la poche à hauteur de 8, 8 milliards de shillings kenyans (environ 115 millions de dollars US) pour en jeter les bases.

Pour l’heure, la principale contribution est kenyane avec 25 millions de shillings, en raison  » de sa grande part dans le marché des exportations régionales « , a précisé Erastus Mwencha.

De même source, Bruxelles étudierait la possibilité d’investir 300 000 euros afin d’évaluer les risques, les besoins dans la région et dans les pays limitrophes.

Participer à la stabilité continentale

Car c’est là que réside l’originalité de ce projet évoqué pour la première fois à Maputo, en 1996. L’ATIA devrait permettre au Marché commun des pays d’Afrique de l’Est et australe de garantir les investissements étrangers effectués dans les zones sensibles de l’Afrique centrale. Et participer à la stabilité continentale.

Depuis le 30 septembre 1999, l’initiative a le soutien de la Banque mondiale. Dès cette semaine, les six directeurs régionaux nommés par l’ATTIA devraient discuter avec les représentants du grand argentier de la planète afin d’évaluer les conditions d’accès au crédit pour les Etats membres du COMESA…

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