Angola : l’épidémie de fièvre jaune tue 51 personnes


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Au moins 51 personnes atteintes de la fièvre jaune ont péri en Angola, où une épidémie sévit actuellement, selon les autorités sanitaires.

Alors qu’elle a quasiment disparue dans beaucoup de pays du monde, elle fait actuellement des ravages en Angola. L’épidémie de fièvre jaune qui sévit dans le pays a fait 51 morts sur 240 cas suspects depuis le 30 décembre, selon un bilan communiqué ce lundi par les autorités sanitaires du pays. « L’épicentre de l’épidémie se trouve dans la municipalité de Viana, ville située dans la banlieue est de la capitale Luanda, où 29 décès et 92 cas ont été recensés », explique la directrice nationale de la santé publique Adelaide de Carvalho. D’après cette dernière, une campagne de vaccination a été lancée dans le pays, et 451 000 personnes ont déjà été immunisées, sur 1,5 million prévues.

De son côté, le ministre angolais de la santé Jose Van-Dunem a appelé la population à utiliser du Bactivec, un désinfectant pour les eaux stagnantes. « La quantité de Bactivec distribuée s’est montrée efficace mais pas suffisamment par rapport au nombre de moustiques. Par conséquent, les gens doivent utiliser davantage ce produit », a expliqué le ministre.

Le ministre de la Santé a également tenu à souligner que son pays fait partie des Etats d’Afrique où la vaccination contre la fièvre jaune est recommandée, bien qu’il n’ait pas connu d’épidémie depuis 1986.

A ce jour, il n’existe pas de traitement spécifique contre la fièvre jaune, une maladie hémorragique virale qui touche les régions tropicales d’Afrique et d’Amérique amazonienne. On peut toutefois s’en protéger par le biais de la vaccination, ou encore en se protégeant contre les piqûres de moustiques.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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