Algérie : Tebboune table sur l’économie de la connaissance


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Le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune
Le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune

Pour sortir de la dépendance de la rente pétrolière, le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, et son gouvernement optent désormais pour l’économie de la connaissance. La rencontre qui était placée sous le thème « assises nationales sur l’économie de la connaissance », a été une occasion pour le chef de l’Etat algérien de réitérer son attachement au développement de ce créneau devenu le moteur de l’économie mondiale.

Le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, et son gouvernement tablent désormais sur l’économie de la connaissance, pour sortir de la dépendance de la rente pétrolière. Dans un discours lu en son nom par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, le Président algérien a affirmé que son programme plaçait à la tête des priorités « l’excellence et l’efficacité du système national de l’éducation et de la formation, en vue de développer l’économie de la connaissance qui requiert une dimension stratégique dans notre démarche politique ».

Abdelmadjid Tebboune a beaucoup insisté sur l’encouragement des filières techniques et des mathématiques au niveau du secteur éducatif. « Notre pays fait face à des défis qui nous imposent un passage obligatoire de l’économie de rente à une économie productrice de richesses, ce qui exige une rupture radicale », souligne-t-il. Le Président Tebboune relève également que le pays dispose de « 600 laboratoires, 109 instituts universitaires, 44 incubateurs et des centaines de start-up ».

Le Président Abdelmadjid Tebboune s’est dit « convaincu que l’Algérie dispose d’atouts et de capacités qui lui permettent de se positionner en matière d’économie de la connaissance ». Il invite ainsi l’ensemble des institutions étatiques à participer à la démarche de transformation vers cette économie et à développer des outils et des mécanismes d’évaluation et de suivi des acquis dans ce domaine.

« Toutes les institutions étatiques doivent dorénavant participer à la démarche de transformation vers l’économie de la connaissance et développer des outils et des mécanismes d’évaluation et de suivi des acquis dans ce domaine », recommande le Président Tebboune.

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