Algérie-Présidentielle : le numéro 2 du FIS dissout, Ali Benhadj, interdit d’élections


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Le numéro 2 du FIS dissout, Ali Benhadj, a affirmé ce jeudi avoir envoyé lundi une lettre au ministre de l’Intérieur afin de comprendre les raisons qui ont motivé les autorités à lui refuser la délivrance d’un formulaire de candidature à la Présidentielle.

Le numéro 2 du Front Islamique du Salut (FIS), formation politique algérienne dissoute en mars 1992, revient à la charge. Ali Benhadj a en effet affirmé, ce jeudi, avoir adressé lundi un courrier au ministre de l’Intérieur afin d’obtenir des explications quant à son interdiction de se présenter à l’élection présidentielle du 17 avril.

« Ministre, je vous demande une réponse juridique concernant la raison m’empêchant de me présenter à la Présidentielle de 2014 », écrit-il dans cette lettre dont TSA détient une copie. « (Votre réponse) me permettra de prendre les dispositions juridiques nécessaires me garantissant mes droits politiques et civiques en tant que candidat libre. (…) Je vous demande une réponse argumentée à ce refus illégal et non constitutionnel (…) », poursuit Ali Benhadj.

Ali Benhadj entend saisir la justice et aurait d’ores et déjà fait appel à un huissier de justice. « Nous avons envoyé cette lettre via un huissier de justice. Nous avons reçu aujourd’hui le récépissé. Nous prendrons les dispositions nécessaires et on saisira la justice », affirme-t-il.

Pour information, le numéro 2 du FIS dissout s’était rendu, le 2 février, au ministère de l’Intérieur, afin de retirer un formulaire de candidature à la Présidentielle. Il avait effectué une deuxième tentative le 16 février, en vain.

Ali Benhadj a été détenu douze années durant pour « crime contre la sûreté de l’Etat », avant d’être libéré en 2003 et privé de ses droits civiques et politiques. Toutefois, « cette privation devait durer cinq ans après ma libération, affirme-t-il. Donc, j’ai parfaitement le droit de me présenter », avait souligné Ali Benhadj dans une déclaration à TSA.

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