Algérie, critiqué par Belmadi, Mahrez et Slimani, Tebboune accuse


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Le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune
Le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune

Le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, qui a été indirectement tancé par les membres de la sélection nationale de football, a très vite réagi. Le dirigeant, après avoir porté des accusations, a pris des décisions fortes. D’autant qu’il a été placé à un niveau inférieur par rapport au Maroc.

La débâcle de Blida, du nom du stade Mustapha-Tchaker de la localité, est loin de connaître son épilogue. Il n’est pas ici question de défaite des Fennecs dans ce temple du sport, puisque l’Algérie a battu le Niger (6-1), le problème se situe plutôt au niveau de la pelouse catastrophique de ce stade algérien. Ce que les joueurs Mahrez, Slimani et même leur coach, Djamel Belmadi, ont dénoncé.

Présent au Niger où l’équipe algérienne doit jouer dans un stade que Riyad Mahrez espère « meilleur » que celui de Blida, le ministre algérien de la Jeunesse et des Sports, Abderezak Sebgag, a fait de grande révélations. « Le président de la République avait parlé de la bande qui sévit encore au pays, et il avait entièrement raison », a, selon le ministre, accusé le chef de l’Etat algérien. « Elle est encore là, chez des responsables de la gestion des infrastructures sportives », a poursuivi le ministre.

« C’est navrant d’en arriver jusque-là. Nous avons pris des décisions sur place, en attendant d’autres à notre retour du Niger. Le problème est trop profond… Avant le match de vendredi dernier, j’ai reçu des rapports m’informant que la pelouse était en bon état. Au final, il s’est avéré qu’il s’agissait de faux rapports », a révélé le ministre algérien de la Jeunesse et des Sports, Abderezak Sebgag. « La réalité était toute autre. Les responsables de ce fiasco seront appelés à assumer leurs responsabilités », a-t-il poursuivi.

Des accusations et révélations extrêmement graves qui auraient même conduit au limogeage du directeur du stade Mustapha-Tchaker de Blida. Les sanctions ont même conduit au limogeage du directeur des investissements et des infrastructures du ministère de la Jeunesse et des Sports. Abderezak Sebgag a par ailleurs confirmé que la gestion du stade a été confiée à la Fédération algérienne de football.

Cette affaire est d’autant plus une pilule difficile à avaler pour Alger que le Maroc, souvent pointé par l’Algérie, qui le considère comme un rival, pour ne pas dire un ennemi, dispose de stades de très haute qualité. Le royaume est même en mesure de prendre en charge d’autres nations, en mettant à leur disposition ses infrastructures qui répondent aux normes internationales.

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Journaliste pluridisciplinaire, je suis passionné de l’information en lien avec l’Afrique. D’où mon attachement à Afrik.com, premier site panafricain d’information en ligne
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