Afrique du Sud : de nouveau face à la justice, Pistorius plaide non coupable


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Le champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius est de nouveau ce lundi face au tribunal de Pretoria où il va devoir répondre du meurtre de sa petite amie Reeva Steenkamp, qu’il a tué le 14 février 2013. Lors de l’ouverture de l’audience il a plaidé non coupable.

L’heure des comptes a sonné pour Oscar Pistorius. Le champion paralympique comparait de nouveau ce lundi devant le tribunal de Pretoria. Il va devoir répondre du meurtre de sa petite amie Reeva Steenkamp, qu’il a tuée le 14 février 2013. A l’ouverture de l’audience, il a d’ors et déjà plaidé non coupable. Pistorius avait abattu son amie au matin du 14 février 2013. Il affirme l’avoir tuée par méprise en la prenant pour un cambrioleur. Il risque une peine incompressible de vingt-cinq ans de prison. Ce procès très attendu est suivi par les médias du monde entier. Plusieurs centaines de journalistes ont été dépêchés pour le couvrir.

Oscar Pistorius risque 25 ans de prison. Pas étonnant que l’athlète paralympique, âgé de 27 ans, vêtu d’un costume sombre, cravate noire sur chemise blanche, semblait nerveux lorsqu’il est entré dans la salle d’audience, tête baissée. Alors qu’il était devenu un phénomène sportif en courant le 400m avec les valides aux jeux olympiques de Londres en 2012, sa vie a vite tourné au cauchemar lorsqu’il a abattu sa petite amie Reeva Steenkamp de quatre balles de 9 mm tirées à travers la porte des toilettes de sa salle de bain. Le drame s’est produit dans sa résidence sécurisée de la banlieue de Pretoria. Reeva Steenkamp, un mannequin connu en Afrique du Sud, était âgée de 29 ans au moment des faits.

Amateur d’armes à feu, Oscar Pistorius a toujours affirmé qu’il avait confondu sa petite amie à un voleur qui s’était caché dans la salle de bain. Et que cet homicide était un accident. Mais les médias décrivent l’athlète comme paranoïaque. Et le Parquet estime qu’il s’agit d’un assassinat. Son procès devrait durer trois semaines.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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