Un plan de 100 milliards de dollars initié par l’OMS pour venir à bout du paludisme


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L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a dans son œil de mire le paludisme, qui tue chaque année des milliers de personnes. Ainsi afin d’éradiquer cette maladie, « Roll Back Malaria », un organe onusien chargé de la lutte contre le paludisme, a dévoilé sa stratégie pour réduire de 90% l’incidence et la mortalité liées au paludisme.

La lutte contre le paludisme est l’un des cheval de bataille de l’OMS. En effet, inquiète des décès liés à cette maladie, l’organisation a présenté son plan pour venir à bout du paludisme. Un plan initié par l’organe onusien « Roll Back Malaria » en charge de la lutte contre le paludisme. Cette nouvelle stratégie vise à réduire de 90% l’incidence et la mortalité liées au paludisme dans le monde d’ici 2030. Le document est actuellement examiné en Éthiopie lors de la troisième conférence internationale sur le financement du développement international.

Au cours des quinze dernières années, la mortalité due au paludisme a baissé de 58%. Plus de 6,2 millions de décès ont été évités. Toutefois le paludisme est loin d’être éradiqué car il continue de faire des victimes surtout auprès des populations les plus fragiles. Selon l’OMS, le nombre de cas en 2017 pourrait atteindre 214 millions, 472 000 décès pourrait être imputés à la maladie. Afin d’atteindre son objectif, l’OMS préconise un investissement de plus de 100 milliards de dollars auxquels viendront s’ajouter 10 milliards de dollars pour financer la recherche et le développement de solutions innovantes et notamment de nouveaux médicaments et insecticides.

Ces investissements financiers sont essentiels pour réduire la mortalité liée au paludisme. Selon la directrice exécutive du partenariat « Roll Back Malaria », « investir pour atteindre les nouvelles cibles 2030 de lutte contre le paludisme permettra d’éviter presque 3 milliards de cas de contamination et de sauver plus de 10 millions de vies ». Cette maladie en plus d’être mortelle, freine le développement économique, compromet la sécurité alimentaire et empêche les enfants d’aller à l’école.

En Afrique de l’Ouest, le paludisme a fait 11 000 morts supplémentaires dans les trois pays touchés par le virus Ebola à savoir la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone. La lutte contre Ebola a créé un affaiblissement des moyens alloués au traitement contre le paludisme. Par exemple, les ruptures d’approvisionnement en moustiquaires dans ces pays ont coûté la vie à 3 900 personnes.

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