La Tunisie face à la menace des attaques suicides


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Un kamikaze s’est fait exploser ce mercredi sur une plage, près d’un hôtel de Sousse, ville balnéaire de l’est de la Tunisie. Même si l’attaque n’a pas fait de victime, elle n’en demeure pas moins inquiétante pour les autorités tunisiennes qui font déjà face aux attaques de groupes armés.

La menace des attaque suicides plane désormais sur la Tunisie, plutôt habituée aux attaques de groupes armés. Le kamikaze qui s’est fait exploser ce mercredi sur une plage près d’un hôtel de Sousse, ville balnéaire de l’est de la Tunisie, met à nouveau la question de la sécurité au cœur des préoccupations des autorités, bien qu’il n’y ait eu aucune victime. D’après des témoins, elle se serait produite vers 09h30 (08h30 GMT) et visait l’hôtel Riadh Palm dans le centre de Sousse. Le kamikaze a été repéré et pourchassé avant de se faire exploser sur la plage déserte.

Après le drame, le ministère de l’Intérieur n’était pas en mesure de préciser les circonstances de l’attaque, ni l’identité du kamikaze. Juste avant, une autre tentative d’attaque suicide a également eu lieu ce mercredi dans le centre de Monastir, à 160 km au sud de Tunis, contre le mausolée de l’ancien président tunisien Habib Bourguiba. L’attaque qui a eu lieu vers 10H00 (09H00 GMT), soit peu avant une attaque suicide à Sousse, a finalement été déjouée à temps, selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur. D’après ce dernier, qui n’a toutefois pas précisé l’identité de l’assaillant en question, un homme âgé de 18 ans portait une valise contenant une bombe qu’il allait faire exploser.

Une nouvelle situation qui prouve que l’insécurité gagne du terrain en Tunisie. Raison pour laquelle les forces de l’ordre, qui ont perdu récemment neuf de leurs membres suite aux représailles des groupes armés, ont organisé lundi une manifestation pour protester contre le manque de moyens pour défendre leur pays. « On n’a pas les moyens pour défendre notre peuple et notre Etat, ils doivent nous écouter ! », scandaient les protestataires, qui pointaient directement du doigt le gouvernement d’Ennahda.

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