Maroc : Rachida Dati dans le collimateur d’un procureur


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Le substitut du procureur de Taza, au Maroc, est aux trousses de Rachida Dati. Il rappelle, dans un courrier adressé au ministre marocain de la Justice, que l’ancienne Garde des Sceaux française a eu un enfant hors mariage. Un acte puni par le code pénal marocain.

Malaise chez les Dati. L’adjoint du procureur du roi près du tribunal de première instance de Taza, dans le Nord-Est du Maroc, Adil Fethi, a adressé un courrier au ministre de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid, dans lequel il attire l’attention sur le fait que Rachida Dati a eu un enfant hors mariage : Zohra, née le 2 janvier 2009. Selon l’article 490 du code pénal marocain, « sont punis de l’emprisonnement d’un mois à un an toutes personnes de sexe différent, qui, n’étant pas unies par les liens du mariage ont, entre elles, des relations sexuelles ». Même si le présent article est dans le viseur des associations de droits de l’Homme, le procureur Fethi entend bien le faire respecter jusqu’à nouvel ordre. La demande du procureur n’a toutefois pas donné lieu à un mandat d’arrêt.

Dominique Desseigne est-il le père ?

Rachida Dati n’a plus le choix. Zohra doit-être reconnue par son père. Le journal Le Point, fait état ce jour d’une « demande de paternité » qui aurait été introduite par Rachida Dati. Et c’est Dominique Desseigne, PDG du groupe Lucien Barrière, qui est appelé à la barre pour « reconnaissance de paternité ». Alors que l’information a été confirmée par une porte-parole du groupe, Rachida Dati la nie. En tout cas, la presse marocaine, elle, s’en fait l’écho tandis que les médias français peinent à écrire sur le sujet, du moins jusqu’à cette fameuse demande d’assignation en justice.

Mais au fond, cela changera-t-il quelque chose ? La reconnaissance de Zohra par son père biologique n’effacera pas le fait qu’elle est née d’une relation hors mariage. A moins d’un arrangement politique entre le royaume et l’hexagone, Rachida Dati reste hors la loi au Maroc.

Le substitut du procureur affirme toutefois n’avoir rien entrepris contre elle si ce n’est ce courrier envoyé au ministre de la Justice et des Libertés et au Président de la Cour de Cassation. Quant aux services de sécurité, ils ont nié avoir reçu l’ordre d’appréhender Rachida Dati en cas d’entrée au Maroc. Dans sa lettre, Adil Fethi attire l’attention des hautes instances sur la grossesse constatée sur la personne de Rachida Dati, titulaire de la nationalité marocaine.

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