Sénégal : Hillary Clinton loue les élections libres et transparentes


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En visite de 48 heures à Dakar, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a rendu hommage à la démocratie sénégalaise, pour avoir organisé à maintes reprises des élections libres et transparentes.

(De notre correspondant)

Devant des centaines d’étudiants, les membres du gouvernement, des parlementaires, diplomates, ainsi que le corps professoral venus pour écouter son message, Hillary Clinton s’est adressée au Sénégal en ces termes : « Les Etats-Unis sont fiers du Sénégal, un pays qui n’a jamais connu de coup d’Etat. Ce pays un modèle pour l’Afrique et le monde entier », souligne la secrétaire d’état américaine, dans un discours prononcé à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

La secrétaire d’Etat américaine a rappelé les propos tenus par Barack Obama lors de son voyage au Ghana en 2009. « L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts mais d’institutions fortes », avait déclaré le président américain. Hillary Clinton a fait le lien entre démocratie et développement, avant de rappeler les quatre piliers de la stratégie de la diplomatie américaine au Sénégal et en Afrique : « Renforcer les institutions démocratiques, stimuler la croissance, faire avancer la paix et la sécurité, promouvoir les possibilités et le développement ».

C’est dans cette université que l’ancien président Français, Nicolas Sarkozy avait affirmé à l’occasion de son premier déplacement en Afrique subsaharienne que « le drame de l’Afrique, c’est que l’Homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire ». Hillary Clinton a prononcé un discours symbolique, pour effacer ce fameux discours de Sarkozy qui résonne toujours dans les mémoires des Africains.

Une visite américaine qui n’a pas eu lieu sous le régime de Abdoulaye Wade, ceci malgré un lobbying intense et chèrement payé à des cabinets de relations publiques américains. L’on se rappelle aussi de ce fameux sommet de Deauville (en France) au cours duquel, l’ancien président sénégalais avait tout tenté pour présenter son fils, Karim Wade, à Barack Obama, avec comme intermédiaire, Nicolas Sarkozy.

Abdoulaye Wade quittera finalement le pouvoir, sans recevoir une visite d’Obama qu’il aura tant espérée. Les relations heurtées que l’ancien président sénégalais entretenait avec les Américains, et plus particulièrement avec l’ambassadrice de l’époque Mme Bernicat, n’ont pas fait pencher la balance en sa faveur. En tout état de cause, cette visite marque le retour aux premières loges de la diplomatie sénégalaise qui avait commencé à perdre du galon sur la scène internationale.

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