L’Afrique des inventeurs


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Drapeau du Togo
Drapeau du Togo

Des inventeurs africains ont été récompensés au terme du 2ème Salon africain de l’invention et de l’innovation technologique. L’OAPI, organisatrice de l’événement, a de plus annoncé la mise en place d’un fonds d’aide pour valoriser les inventions africaines.

Du 1er au 10 décembre dernier, la capitale togolaise, Lomé, a accueilli le 2ème Salon africain de l’invention et de l’innovation technologique. Cette manifestation, qui permet d’évaluer le niveau de créativité en Afrique et de mettre en relation les inventeurs et les promoteurs privés ou publics, est aussi un concours. Au terme de cette rencontre, organisée conjointement par l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) et le gouvernement du Togo, des prix ont donc été remis.

C’est Koya Dzere, du Congo-Brazzaville qui a reçu le grand prix de la meilleure invention, d’une valeur de 2 millions de FCFA, pour son travail sur le traitement de l’eau de surface par argile. Quant au Sénégalais Cheikh Guèye, il a partagé avec le Guinéen Néma Mathieu Kolie le million de francs FCFA du prix spécial pour la meilleure invention dans le domaine de l’énergie. Son invention, un réchaud à pétrole qui consomme très peu d’énergie, a marqué le jury par sa commodité et son ingéniosité. Il reste maintenant à M. Guèye à faire accepter son nouveau modèle par le ministère de l’Industrie des Mines et de l’Artisanat de son pays, pour qu’il soit fabriqué et distribué.

Soutenir les inventions

L’OAPI a également profité du Salon pour annoncer la mise en place d’un fonds d’aide à la promotion de l’invention et de l’innovation (FAPI). Ceci pour aider les Etats membres, qui sont au nombre de quinze, à intégrer des inventions et des innovations dans leur processus de développement. Le fonds soutiendra les inventeurs, les chercheurs ainsi que les entreprises innovantes.

Un premier financement de 385 000 000 FCFA est prévu pour une phase pilote de trois ans. Et  » à long terme, le FAPI devrait avoir une position dominante d’interface entre le monde scientifique et technique, les Gouvernements et les entreprises privées « , peut-on lire sur le site de l’OAPI.

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