Violences à Bangui : Catherine Samba Panza dénonce un acte « terroriste »


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La Présidente de transition centrafricaine Catherine Samba Panza a dénoncé un acte terroriste concernant les violences récentes à Bangui, où 17 personnes ont péri. Elle a également décrété trois jours de deuil national dans le pays.

Catherine Samba Panza monte au créneau. La Présidente centrafricaine a dénoncé les récentes violences à Bangui d’acte terroriste, décrétant trois jours de deuil national pour les victimes. Alors que le bilan était de 15 personnes, c’est finalement 17 personnes qui ont péri dans l’attaque de l’église Notre Dame Fatima, a indiqué ce vendredi à Genève une porte parole du Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations unies (HCR).

En tout, 27 personnes ont été enlevées mercredi dans l’attaque de l’église Notre Dame de Fatima à Bangui, a indiqué ce vendredi à Genève une porte parole du Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations unies (HCR), Fatoumata Lejeune-Kaba. Selon elle, l’enceinte de l’église abritait près de 9000 déplacés au moment de l’attaque : « au moins 17 ont été tués et 27 ont été enlevés par les assaillants et conduits vers une destination inconnue ». D’après le HCR, « les attaquants sont arrivés sur des pick-up en début d’après midi, ils ont lancé des grenades puis ouvert le feu sur les gens. Un prêtre a été tué pendant l’attaque et deux adultes et deux enfants ont succombé jeudi à leurs blessures », soulignant que l’agence de l’ONU « ne sait vraiment pas qui étaient les assaillants ».

L’attaque a été attribuée par des témoins à des hommes de l’ex-rébellion Séléka à dominante musulmane. Selon l’organisation onusienne, le site de l’église est maintenant totalement vide, précisant qu’il s’agissait de « la pire attaque contre un centre de déplacés à Bangui depuis que le groupe Seleka a été écarté du pouvoir en janvier dernier ». Il y a au total 425 000 déplacés en Centrafrique, dont 132 000 à Bangui.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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