Tunisie : la ville de Tunis embauchera désormais les prisonniers du centre pénitencier de la Rabta


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Dans le souci de la réinsertion sociale des détenus, un accord avait été signé mercredi dernier entre la prison civile de la Rabta et la municipalité de Tunis pour que cette dernière emploie les détenus pour des travaux d’intérêt général, surtout en ce qui concerne le réaménagement des zones vertes dans la ville.

Souad Abderrahim, Maire de la ville, a précisé, dans une déclaration, que la municipalité embauchera uniquement les prisonniers qui auront fini de purger leurs peines et que le projet s’insère dans le cadre de la réintégration sociale des prisonniers.

Ils seront employés pour exécuter des tâches manuelles, notamment le nettoyage, le réaménagement des espaces verts, le gardiennage et autres. Mme Souad Abderrahim avait, en outre, précisé qu’elle souhaitait voir appliquée la loi sur les peines alternatives dans sa municipalité. En effet, dans certains cas, les peines alternatives remplacent l’incarcération proprement dite.

La Mairesse estime que les peines d’emprisonnement ou privatives de liberté et le surnombre dans les centres pénitenciers peuvent considérablement être réduits si on les remplaçait par les travaux d’intérêt général et que cette alternative profiterait aussi bien à l’Etat qu’à la population.

Pour rappel, en Tunisie, la première condamnation aux travaux d’intérêt général avait été prononcée en 2008. Un jeune, âgé de 22 ans et condamné initialement à quatre mois d’emprisonnement ferme pour avoir commis un vol, avait bénéficié d’une peine alternative au lieu de purger sa peine initiale.

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