Tunisie : Habib Essid contraint de former un nouveau gouvernement


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À la suite du rejet par le parti Ennahda de la composition du gouvernement et du report du vote de confiance, le Premier ministre Habib Essid n’a pas d’autre choix que de former un nouveau gouvernement.

Le chef du gouvernement tunisien a entamé, lundi 26 janvier 2015, de nouvelles tractations en vue de former un nouveau gouvernement, qui obtiendrait dans une majorité la confiance du parlement. Ainsi il a reçu les représentants des principaux partis afin de créer des alliances politiques en vue de soutenir le prochain gouvernement.

Voulant assurer une stabilité au prochain gouvernement, Habib Essid compte faire des modifications sur la formation de son gouvernement annoncé le 23 janvier dernier. En effet, selon la presse tunisienne, Habib Essid serait prêt à faire l’amendement de certains ministères et d’impliquer de nouveaux partis au sein de son gouvernement, particulièrement Ennahda dont le soutien au vote de confiance serait capital. A l’issue de toutes les propositions des forces politiques, une réunion cruciale se tiendra le 30 janvier prochain, en vue de former un nouveau gouvernement.

Le Premier ministre Habib Essid disposera d’un délai de six jours entre le 30 janvier et le 4 février pour clôturer les concertations, annoncer la nouvelle composition de son gouvernement et se présenter devant le Parlement pour le vote de confiance. Une tache aisée pour le Premier ministre qui, depuis son arrivée au pouvoir, subit de vives critiques.
Le Premier ministre Habib Essid a rendu public, vendredi, la formation de son gouvernement, à l’issue des négociations avec le parti Nidaa Tounès, ainsi que d’autres formations appartenant au Parlement. Son gouvernement serait composé de membres de Nidaa Tounès ainsi que du parti de l’Union patriotique.

Dénonçant un manque de consensus national, le parti Ennahda, lors d’une réunion, a précisé, par la voix du député Sahbi Atig, que le gouvernement proposé par Habib Essid « ne représente pas tous les groupes politiques, et qu’il ne correspond pas à l’esprit de consensus dans lequel nous avons travaillé, ces derniers temps ». Un avis qui semble avoir fait écho.

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