Tunisie-Algérie : Saïed rassure Tebboune


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Le Président tunisien, Kaïs Saïed, et son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune
Le Président tunisien, Kaïs Saïed, et son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune

Le Président tunisien, Kaïs Saïed, a rassuré le chef de l’État algérien que la Tunisie est sur la bonne voie pour la consécration de la démocratie et de la pluralité, et annoncé des décisions importantes à venir. M. Saïed a récemment annoncé le gel des activités de l’Assemblée des représentants du peuple et la levée de l’immunité parlementaire de tous les députés, ainsi que le limogeage du chef du gouvernement Hichem Mechichi.

La présidence de la République algérienne a informé qu’Abdelmadjid Tebboune s’est entretenu par téléphone avec son homologue de la Tunisie, Kaïs Saïed. Au cours de l’appel, Abdelmadjid Tebboune s’est enquis des nouvelles du Président et du peuple tunisien frère, après les dernières décisions de Kaïs Saïed.

« L’appel téléphonique a porté sur les développements de la situation générale en Tunisie, pays frère. Le président tunisien (Kaïs Saïed) a rassuré le président de la République que la Tunisie est sur la bonne voie pour la consécration de la démocratie et de la pluralité, et annoncé des décisions importantes à venir », a-t-elle indiqué.

Le Président tunisien Kaïs Saïed a annoncé, le 25 juillet dernier, le gel des activités de l’Assemblée des représentants du peuple et la levée de l’immunité parlementaire de tous les députés ainsi que le limogeage du chef du gouvernement Hichem Mechichi. Une semaine après, si le Président n’a pas encore nommé un nouveau Premier ministre, il a cependant été très actif, alors que l’avenir économique du pays reste incertain, du fait notamment du Coronavirus, qui continue de faire rage.

Cependant, le chef de l’État tunisien a déclaré avoir pris ces décisions pour « sauver la Tunisie, l’Etat et le peuple tunisien » et que les mesures d’exception qui en découlent sont temporaires. Certains partis politiques ont considéré lesdites mesures comme un « coup d’Etat contre la Constitution », tandis que d’autres y ont été favorables, estimant qu’il s’agissait d’une « rectification du processus révolutionnaire ».

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