Transition au Tchad : Tshisekedi, Sassou N’Guesso, Lourenço et Touadera haussent le ton


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CEEAC
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Les autorités de la transition du Tchad sont appelés à organiser les élections dans dix-huit mois. Cet appel est des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC). Ils ont lancé cet appel, lors d’un sommet extraordinaire, organisé, ce vendredi 4 juin à Brazzaville, au Congo.

Les questions relatives à la transition au Tchad ont été au centre du sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC). Au cours de ces assises, Félix Tshisekedi, de la République Démocratique du Congo, Denis Sassou N’Guesso du Congo, Joao LurenÇo de l’Angola, Archange Touadera de la République Centrafrique et le Premier ministre Tchadien Albert Pahimi Padacké ont appelé les autorités tchadiennes à plus de responsabilité face à la montée des violences.

« Le règlement de la crise libyenne apparait, plus que jamais, comme une urgence absolue », en raison de « l’impact négatif de la présence des groupes terroristes dans le Sud de la Lybie » sur les Etats voisins, a déclaré M. Sassou N’Guesso, Président en exercice de la CEEAC

Dans sa communication, Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale, a attiré l’attention de la communauté internationale sur la situation politique au Tchad, dénonçant ainsi « la sourde oreille de la Communauté internationale face aux appels incessants lancés en sa direction en son temps par le défunt Président tchadien ».

Par ailleurs, selon la presse présidentielle du Congo, ces chefs d’Etats ont encouragé les autorités tchadiennes à la prise des mesures visant à promouvoir la démocratie, l’unité nationale et la décrispation du climat politique.

Notons que le climat politique se dégrade davantage au Tchad après la mort d’Idriss Deby, tué le 20 avril, lors des affrontements entre l’armée régulière et les groupes rebelles. Malgré le dialogue amorcé par les autorités en place, les mouvements de contestation contre la transition se multiplient dans ce pays d’Afrique centrale.

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