Togo : investiture de Faure Gnassingbé pour un quatrième mandat présidentiel


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Faure Gnassingbé, Président du Togo
Faure Gnassingbé, Président du Togo

Lors d’une cérémonie sobre, en raison de la crise sanitaire actuelle, Faure Gnassingbé a prêté serment le dimanche 3 mai devant la Cour constitutionnelle. Le président de ladite cour a profité de cette occasion pour mettre en garde tous les contestataires des résultats de cette élection.

Tous les présidents des différentes institutions, les membres du gouvernement et les diplomates étaient présents à la cérémonie. Elle a été marquée par trois étapes, dont la première était la prestation de serment du Président. La suite a été constituée de la remise de collier du grand maitre de l’ordre du Mono et du drapeau national à Faure Gnassingbé. Aboudou Assouma, président de la Cour constitutionnelle, a ensuite fait un discours dans lequel il s’est voulu très clair. Toutes les personnes qui sont tentées de contredire les résultats de l’élection présidentielle du 22 février ont ainsi été mises en garde.

L’opposition ne démord pas

« Triste journée pour les Togolais qui continuent leur chemin de croix malgré leur ferme volonté de se construire une nouvelle trajectoire de vie ». C’est l’essentiel du tweet posté sur le compte du candidat de la dynamite Kpodzro, en réaction à la cérémonie d’investiture. Avec 19,46% des suffrages exprimés, Gabriel Agbéyomé Kodjo, arrivé en deuxième position à l’issue de la course à la Présidence, conteste les résultats. En marge des élections du 22 février 2020, l’opposant avait déclaré faire la course en tête : « Nous sommes largement en tête partout ».

Au soir du scrutin, son domicile avait été encerclé par les forces de l’ordre au même titre que celui de son allié Mgr Kpodzro, ancien archevêque de Lomé. Agbéyomé Kodjo avait été arrêté en avril dernier suite à ses contestations, avant d’être libéré sous contrôle judiciaire. Menaces qui ont visiblement mis un coup d’arrêt à ses salves de contestations. Il s’y ajoute les nouvelles injonctions de la Cour constitutionnelle, mettant fin, DE FORCE, à tout imbroglio politique dans ce pays où le Président, selon les résultats, a été élu par plus de 72,36% des votants togolais.

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