Soudan : l’accord entre Hamdok et Al-Burhane n’a pas altéré la résistance civile


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Manifestation au Soudan (27 oct 21)
Manifestation au Soudan

Des centaines de manifestants ont battu le macadam, ce dimanche 21 novembre, à Kassala, dans l’Est et Atbara, dans le Nord du Soudan, pour dénoncer le putsch mené par l’armée, le 25 octobre, en dépit de l’accord signé entre le Premier ministre Abdallah Hamdok et le général Abdel Fattah al-Burhane.

L’accord signé entre le Premier ministre Abdallah Hamdok et le général Abdel Fattah al-Burhane n’a pas n’a pas altéré les manifestations au Soudan. Ce dimanche 21 novembre, des centaines de manifestants sont descendus dans les rues pour dénoncer la conservation du pouvoir par l’armée. Selon des sources sur place, ces manifestants scandaient des slogans tels que : Non au pouvoir militaire, Burhane dégage . « Nous réaffirmons clairement qu’il n’y a pas de négociation, ni de partenariat » avec « les putschistes », ont déclaré les Forces de la liberté et du changement (FLC), lors de cette manifestation.

Ce dimanche, le Premier ministre Abdallah Hamdok a été rétabli dans ses fonctions suite à un accord signé formellement  avec le général Abdel Fattah al-Burhane, à Khartoum. La cérémonie de signature de cet accord a été retransmise en direct à la télévision soudanaise. Au cours de cette activité, les deux hommes ont pris l’engagement « d’œuvrer pour la transition démocratique au Soudan ». Un accord qui revient sur l’ancien système du partage des pouvoirs entre civils et militaires et la libération des personnalités politiques arrêtées depuis le putsch, tel que prévu par l’accord de transition de 2019.

Depuis le 25 octobre, le Soudan est le théâtre de protestations et de manifestations contre le coup d’Etat mené par l’armée, qui a proclamé l’Etat d’urgence, la dissolution du Conseil de souveraineté et celui des ministres, ainsi que la destitution des gouverneurs et l’arrestation de ministres, de fonctionnaires et de chefs des partis politiques. D’après plusieurs sources, la signature de cet accord serait suite à la résistance civile et aux appels du respect de l’accord de transition de 2019 lancés par la Communauté internationale.

A lire : Soudan : le putsch à l’épreuve de la résistance civile

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