Soro et les Forces Nouvelles vont porter plainte contre Mbeki


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Drapeau de l'Afrique du Sud
Drapeau de l'Afrique du Sud

Les Force nouvelles, l’ex-rébellion ivoirienne, ont commis un collectif d’avocats pour porter plainte, devant les tribunaux sud-africains, contre le président Thabo Mbeki et certains de ses collaborateurs pour « abus de confiance » et leur rôle supposé « dans le pillage des ressources ivoiriennes et dans la signature de faux contrats », selon le site Internet des Forces nouvelles.

« Les Forces nouvelles accusent l’ex-médiateur dans la crise
ivoirienne, le président Thabo Mbeki et certains de ses
collaborateurs, qui sous le prétexte de la médiation en Côte d’Ivoire se sont plutôt illustrés dans les actions d’abus de confiance, d’association et de complicité avec le régime FPI de M. Gbagbo dans le pillage des ressources ivoiriennes et dans la signature de faux contrats pour s’accaparer des pans entiers de l’économie ivoirienne,
d’association avec les cadres du FPI de M. Gbagbo Laurent dans les transferts de fonds frauduleusement acquis en Côte d’Ivoire vers le paradis fiscal de l’Afrique du Sud », indique notamment le site.

C’est ainsi que les importantes sommes d’argent, « plusieurs milliards de FCFA », selon les FN, transférées illégalement vers les banques sud-africaines auraient été, par la suite, investies dans des opérations immobilières et dans l’hôtellerie, assure l’ex-rébellion.

« Après des investigations méticuleuses sur plusieurs mois, les dates et les traces de toutes ces transactions depuis Abidjan jusqu’en Afrique du Sud sont dans la boîte du consortium d’avocats sud-africains », assure fnci.info, qui annonce qu’un émissaire de Soro Guillaume, le leader du mouvement, se rendra très bientôt en Afrique du Sud pour déposer officiellement la plainte.

« Le monde entier découvrira sous peu les causes objectives du rejet de la médiation sud-africaine par les Forces nouvelles d’abord et ensuite par les partis du Rassemblement des houphouëtistes pour le développement et la démocratie », promet le site qui donne l’assurance
que le dossier de l’ex-rébellion est « solide et bien ficelé ».

L’annonce de la plainte de l’ex-rébellion contre le chef de l’Etat sud-africain intervient précisément au lendemain de la récusation de ce dernier, comme médiateur de l’Union africaine dans la crise ivoirienne, par les partis politiques regroupés au sein du RHDP, qui ont demandé au chef de l’Etat congolais Sassou Nguesso de procéder à
son remplacement par une autre personnalité.

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