Sahara : El Ghazouani réitère la « neutralité » de la Mauritanie


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Le Président de la Mauritanie, Mohamed El-Ghazouani
Le Président de la Mauritanie, Mohamed El-Ghazouani

Le Sahara Occidental est un territoire non-autonome contrôlé par le Maroc. Si l’Algérie a pris position du côté du Front Polisario depuis des années, la Mauritanie a opté pour la neutralité. Le Président mauritanien, Mohamed Cheikh Ould El Ghazouani, a défendu, une fois de plus, la « position neutre » de son pays sur la question. Elle permet à la Mauritanie de rapprocher les parties.

Le Président de la Mauritanie, Mohamed Cheikh Ould El Ghazouani vient de défendre à nouveau la neutralité de son pays sur la question du Sahara Occidental. Il a attribué la qualité des liens avec le Maroc et l’Algérie à l’adoption par Nouakchott de cette « neutralité positive », relève Jeune Afrique. Le chef d’État mauritanien a ainsi qualifié la relation avec le royaume d’exemplaire, notant qu’il s’est entretenu à plusieurs reprises avec le roi du Maroc, et a échangé avec lui une invitation à des visites mutuelles.

Mohamed Cheikh Ould El Ghazouani a également défendu ses entretiens réguliers avec des membres de la direction du Front Polisario, affirmant qu’ils s’inscrivent dans la même ligne politique suivie par la Mauritanie « depuis sa sortie du conflit ». Il se réfère ainsi à « l’accord d’Alger du 5 août 1979 entre la Mauritanie de Khouna Ould Haidallah, alors chef du Conseil militaire du salut national, et le Polisario, ayant scellé le retrait de Nouakchott des accords de Madrid du 14 novembre 1976 ». Il a dit souhaiter entretenir de bonnes relations avec toutes « les parties » engagées dans le différend du Sahara Occidental.

À rappeler que ce n’est pas la première fois que le Président mauritanien Mohamed Cheikh Ould El Ghazouani se prononce pour cette approche. En mars 2020, il avait précisé que la position de son gouvernement sur la question du Sahara « n’a pas changé et ne changera pas, car c’est l’un des principes de la politique étrangère du pays, quel que soit le dirigeant ou l’évolution du dossier ». Tout en rappelant que Nouakchott reconnaît la « République arabe sahraouie démocratique » depuis 1984, il avait défendu la « neutralité positive » observée par son pays vis-à-vis du différend territorial.

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