RDC : bilan des inondations à Kinshasa


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Des inondations
Des inondations (illustration)

Quatre enfants d’une même famille engloutis dans les décombres, une dizaine de maisons emportées et un pont effondré, c’est le bilan des inondations causées par les pluies diluviennes dans  la matinée du mardi 16 mars, à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

Inondation, morts d’hommes, effondrement d’un pont, embouteillages… Les pluies diluviennes ont laissé des traces dans la capitale congolaise. D’après le bilan des autorités de la place, ces pluies ont causé la mort de quatre enfants d’une même famille engloutis par les décombres, dans la commune de Kinsenso, dans la façade Sud de Kinshasa. Une dizaine de maisons ont en outre été emportées par l’érosion, dans la même commune et l’effondrement d’un pont reliant le centre-ville de Kinshasa à l’aéroport de N’djili.

Problème d’urbanisation

Selon les mêmes sources, plusieurs quartiers de la capitale congolaise ont été inondés par les eaux de la rivière Kalamu, qui ont quitté leur lit. Depuis des décennies, les pluies causent plusieurs dégâts matériels et humains à Kinshasa. Face à ce nouveau dégât ayant fait un lourd bilan humain, le gouvernement de Kinshasa pointe le problème d’urbanisation parmi les causes de ce dégât. « Des problèmes d’urbanisation et l’insuffisance d’infrastructures de drainage », a déclaré Charles Mbutamutu, porte-parole du gouvernement de Kinshasa.

Comme d’autres villes du pays, Kinshasa fait face à l’exode rural et au manque d’une bonne politique d’urbanisation. En 2019, au moins 41 personnes avaient péri dans des inondations et éboulements de terrain, dans plusieurs quartiers populaires à Kinshasa. Pour Mbutamutu, « il nous faut vraiment des décisions courageuses, parce que vous avez, à Kinshasa, des constructions, des bâtiments érigés sur les principales voies d’évacuation des eaux. Vous avez des constructions, des immeubles sur les égouts. Et là, ça empêche vraiment les eaux de couler vers le fleuve Congo », a-t-il dit aux médias de la place.

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