Poèmes par monts et par web de Souéloum Diagho


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Souéloum Diagho
Souéloum Diagho

Souéloum Diagho, né au nord du Mali, est un poète touareg. Inspiré par le désert et son peuple nomade, il a décidé de faire découvrir ses textes par le biais d’Internet. Son site nous livre donc ses pensées, sa vision du monde et des indices sur sa personnalité.

« Je mange les rayons du soleil, mais difficile à digérer.
La pleine lune, j’en fais mon thé de minuit.
Et du vent, je m’en lave les mains.
De l’air ambiant j’en fais un ami,
Et les plages dorées ne me concernent plus,
Je vais vers l’évasion de l’esprit à l’embouchure de la vie. »

Des poèmes, des pensées, des textes choisis… sur le site du poète touareg Souéloum Diagho, vous pourrez voyager entre les mots et les rimes. Portés par le vent du désert, discrètement parfumés au musc, les poèmes de Souéloum Diagho prennent leurs racines dans les dunes du nord du Mali. L’auteur, né à Tessalit, vous invite : « Vous cherchez une parole de sagesse ? La compagnie d’un poète vous fait du bien ? Vous êtes sur le bon site. »

« Je suis un targui en manque d’habits »

Vous n’aurez plus qu’à suivre ses pas (au sens propre comme au sens figuré) et vous laisser guider. Ses poèmes sont autobiographiques, « Le nomade », « La sagesse du désert », « Parole touareg », introspectifs, « Recherche de soi », « Qu’est-ce-que la vie ? », « La prière ».

Vous pourrez consulter sept séries de proverbes agrémentées de photographies, et piocher dans celles qui vous paraissent pertinentes. Exemple : « Tassatel torcha sadaras, Celui qui cherche appui sur le néant risque de tomber ». Autrement dit : « Quand nous cherchons un appui, nous devons le chercher auprès de quelqu’un qui peut nous apporter de la force », explique le poète.

Souéloum Diagho ne donne pas plus d’information à son sujet. Il préfère se livrer par poèmes interposés.

« Peut-être serez-vous déçu si je vous dis qui je suis. Je suis un targui en manque d’habits qui lui donnent son allure. Mon ‘tagoulmousté’, je l’ai perdu le jour de la bataille de la survie. Mon pantalon, j’en ai fait des sacs à provisions, on l’appelait ‘indjalagané’. Mon grand boubou, j’en ai fait une tente comme abri ».

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