Pédopornographie : un vaste réseau mondial démantelé


Lecture 2 min.
arton38421

Les autorités américaines ont annoncé mardi avoir démantelé un important réseau de pornographie infantile via un site internet. Le portail comptait plus de 27 000 membres et impliquait jusqu’ici plus de 250 enfants aux Etats-Unis et dans cinq autres pays.

Les autorités américaines ont fait une bonne pêche. Elles ont annoncé
mardi avoir démantelé un important réseau de pornographie infantile via un site internet. Le portail comptait plus de 27 000 membres et impliquait jusqu’ici plus de 250 enfants aux Etats-Unis et dans cinq autres pays. En tout, pas moins de 14 hommes, qui faisaient fonctionner ce site sur abonnements, ont été arrêtés et inculpés, dans le cadre de « l’une des plus importantes opérations connues dans l’histoire de l’exploitation de l’enfance », a déclaré, lors d’une conférence de presse à Washington, le ministre américain de la Sécurité intérieure, Jeh Johnson.

200 vidéos explicites

Cette opération de grande ampleur a été baptisée « Table ronde ». Onze des 14 accusés, dont le fondateur et principal administrateur du site, Jonathan Johnson, 27 ans, ont été inculpés en Louisiane lors de l’opération. Cette dernière avait été menée depuis juin 2012 par les autorités fédérales de l’immigration (ICE), les services postaux (USPIS) et le parquet fédéral de Louisiane. Les victimes du réseau, au nombre de 251, pour la plupart des garçons, étaient âgées de 10 à 17 ans, dont deux avaient moins de trois ans.

Ces garçons et jeunes hommes vivaient pour la plupart dans les 39 Etats américains et, pour 23 d’entre eux, au Royaume Uni, Canada, Nouvelle Zélande, Australie et Belgique. « Jamais auparavant dans l’histoire de cette agence, nous n’avions identifié autant de victimes mineures au cours d’une seule enquête sur l’exploitation de l’enfance », a déclaré le directeur adjoint d’ICE, Daniel Ragsdale. Ils étaient piégés via ce site, contenant plus de 200 vidéos explicites, à l’aide de faux profils féminins et exploités sexuellement.

Le fondateur du site, arrêté en juin 2013 dans cet Etat, encourt entre 20 ans de prison et la réclusion à perpétuité. Pour le moment, près de 27 000 membres ont été identifiés par les autorités. En attendant, « l’enquête se poursuit », a assuré Kenneth Polite, procureur fédéral de Louisiane.

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News