Nigeria : une kamikaze fait 6 morts à l’université de Kano


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Six personnes ont péri dans l’attentat suicide mené par une femme kamikaze à l’université de Kano, dans le nord du Nigeria.

Six personnes ont été tuées, mercredi, sur le campus de l’université de Kano, dans le nord du Nigeria, dans un attentat suicide mené par une femme. Il s’agit du quatrième attentat suicide mené par une femme, en moins d’une semaine, dans la plus grande ville du Nigeria.

Par ailleurs, le gouvernement nigérian a annoncé, le même jour, l’arrestation d’une fillette de dix ans désignée comme un « membre présumée de Boko Haram », portant une ceinture d’explosifs, dans l’Etat de Katsina, voisin de Kano. « Cet attentat semble confirmer le rôle croissant dévolu aux femmes, car elles sont généralement moins soupçonnées », selon le porte-parole de la police, Frank Mba.

Ces dernières semaines, Boko Haram a encore intensifié ses attaques dans le nord du pays, tuant toujours en grand nombre. Depuis 2009, le groupe terroriste a fait plus de 10 000 morts au Nigeria, provoquant le déplacement de milliers de personnes vers des pays voisins.

Le groupe ne s’arrête pas qu’aux attentats sanglants. Il multiplie également les enlèvements dans le nord-est, son fief historique, mais aussi dans le reste du pays. Désormais, la nébuleuse s’en prend aussi à la capitale, Abuja, et la deuxième ville du pays, Lagos, où il a récemment mené des attentats sous le regard impuissant des autorités nigérianes de plus en plus dépassées par l’augmentation de l’intensité des attaques du groupe armé.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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