Nigeria : deux nouvelles villes tombent aux mains de Boko Haram


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Le groupe terroriste Boko Haram s’est emparé de deux nouvelles villes du nord du Nigeria.

Boko Haram poursuit sa conquête du nord. Des centaines de combattants du groupe terroriste armé se sont emparés de deux villes de l’Etat d’Adamawa dans le nord-est du Nigeria, marquant une nouvelle progression alors que l’armée nigériane enregistrait un nouveau revers en perdant un autre hélicoptère dans un crash qui a fait trois morts.

Ils ont pris le contrôle jeudi des villes de Hong et de Gombi, se rapprochant ainsi de Yola – capitale de l’Etat d’Adamawa – à une centaine de kilomètres de là, après avoir été chassés par des milices locales de Mubi, carrefour commercial de cette région qu’ils avaient pris il y a deux semaines. Boko Haram, qui figure sur la liste noire des organisations terroristes établie par Washington, s’était déjà emparé ces derniers mois de plus d’une vingtaine de villes et villages de l’Adamawa et des Etats voisins de Yobe et Borno, dans le nord-est du Nigeria, où il dit avoir créé un « califat islamique ».

L’armée nigériane est toujours impuissante face à Boko Haram, qui a fait plus de 10 000 morts depuis 2009 et provoqué la fuite de milliers de population.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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