Nigeria : appel à la libération de la journaliste Donu Kogara


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Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a appelé ce jeudi à la libération immédiate d’une journaliste nigériane renommée kidnappée dimanche dernier par des hommes armés inconnus.

Le travail des journalistes est de plus en plus difficile en Afrique. Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a appelé jeudi à la libération immédiate de la journaliste nigériane, Donu Kogbara, renommée. Cette dernière a été enlevée dimanche dernier, raison pour laquelle le CPJ presse les autorités d’agir. Donu Kogbara, chroniqueuse au quotidien indépendant Vanguard, depuis 30 ans, et qui a aussi travaillé pour les médias britanniques comme la BBC, a été enlevée par des hommes armés pour un motif encore inconnu, devant son domicile de Port-Harcourt, la grande ville pétrolière du sud du Nigeria, réputée pour son insécurité.

« Nous condamnons l’enlèvement de la chroniqueuse du journal Vanguard, Donu Kogbara, et nous appelons les autorités nigérianes à mener immédiatement une enquête efficace », a déclaré dans un communiqué Peter Nkanga, le responsable du CPJ en Afrique de l’Ouest. Le Comité pour la protection des journalistes est une association internationale basée aux États-Unis qui vise à promouvoir la liberté de la presse à travers le monde. La police de Port-Harcourt a affirmé faire tout son possible pour la libérer.

Les enlèvements en échange de rançon sont couramment pratiquées par les groupes armés de la région de Port-Harcourt, visant généralement des hommes d’affaires et des expatriés du secteur pétrolier. Une fois la rançon payée, les victimes sont pour la plupart libérées en bonne santé. En revanche, les rapts de journalistes sont rares. Concernant le cas de Donu Kogbara, aucune demande de rançon n’a encore été effectuée, selon son rédacteur en chef Gbenga Adefaye, qui précise toutefois que la journaliste avait écrit des articles très critiques contre le régime de l’ancien Président Goodluck Jonathan.

Goodluck Jonathan avait été très critiqué notamment pour sa gestion du groupe terroriste nigérian Boko Haram qui a fait depuis 2009 15 000 morts et poussé 1,5 millions de personnes à se déplacer vers les pays voisins.

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