Maroc : les portraits du roi pour les campagnes électorales !


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Le roi du Maroc, Mohammed VI
Le roi du Maroc, Mohammed VI

En réponse aux demandes des partis politiques, l’interdiction de l’utilisation de certains symboles nationaux dans la campagne électorale vient d’être abrogée. La Chambre des représentants vient en effet d’adopter à la majorité le projet de loi n° 10.21 modifiant et complétant la loi 57.11 relative aux listes électorales générales, aux opérations de référendums et à l’utilisation des moyens audiovisuels publics, lors des campagnes électorales et référendaires.

La demande exprimée par les partis politiques marocains au sujet de la levée de l’interdiction qui pesait sur l’utilisation de certains symboles nationaux dans la campagne électorale vient d’être satisfaite. La Chambre des représentants vient d’adopter, à la majorité, le projet de loi relative aux listes électorales générales, aux opérations de référendums et à l’utilisation des moyens audiovisuels publics lors des campagnes électorales et référendaires. Il est désormais permis d’utiliser l’hymne national ou le portrait officiel du Roi dans les salles accueillant les réunions de campagnes électorales.

Ainsi, jusqu’à ce jour, il était interdit d’utiliser l’hymne national ou le portrait officiel du Roi dans les salles accueillant les réunions de campagnes électorales, sous peine, dans certains cas, d’annulation pure et simple des élections. Ce projet de loi vient donc lever cette interdiction. Sur proposition de la Commission de l’intérieur, des collectivités territoriales, de l’habitat et de la politique de la ville à la Chambre des représentants, le projet de loi adopté stipule la levée de l’interdiction de l’utilisation du drapeau national.

Le texte de loi prévoit également des dispositions relatives à la procédure de révision restreinte des listes électorales à la veille des élections partielles communales, régionales ou législatives, ainsi que la procédure qui détermine en détail les modalités de révision exceptionnelle des listes électorales générales.

Dans ce cadre, et en relation avec les préparatifs pour les prochaines élections générales, le texte prévoit une période de 30 jours pour l’inscription des nouveaux électeurs et pour le dépôt des demandes de transfert d’inscription.

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