Mahamat Idriss Deby : « Nous n’avons pas le droit à l’échec »


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Mahamat Idriss Deby
Mahamat Idriss Deby

Le président du Conseil militaire de transition (CMT), le général Mahamat Idriss Deby, a appelé la classe politique et la société civile « au sens élevé de responsabilité », afin de préserver le calme, la sérénité, la stabilité et la paix qui prévalent en ce moment au Tchad, en évitant toute attitude ou comportement de nature à déstabiliser la transition.

Au cours d’une rencontre au Palais présidentiel, jeudi, le président du Conseil militaire de transition (CMT), le général Mahamat Idriss Deby, a exhorté la classe politique et la société civile à « mettre les intérêts supérieurs de notre nation au-dessus de toutes autres considérations ». « Nous n’avons pas le droit à l’échec face aux énormes attentes de notre peuple, et à la responsabilité qui est la nôtre devant l’histoire et devant la postérité », a-t-il déclaré.

Le général Mahamat Idriss Deby a appelé tous les Tchadiens à œuvrer pour les intérêts du pays et relever ensemble tous les défis liés à la réussite de la transition. « La période exceptionnelle que traverse notre pays en ce moment est extrêmement difficile et pleine d’incertitudes, mais en même temps, elle nous offre aussi des leviers rares pour mettre en commun nos intelligences et nos forces, pour refonder notre nation sur de nouvelles bases », a indiqué le chef de la transition.

Toutefois, le général Mahamat Idriss Deby a assuré que le Conseil militaire de transition (CMT) « n’est pas là pour confisquer le pouvoir ni s’éterniser au pouvoir ». Cette réponse venait en réaction à des multiples inquiétudes exprimées par des partis politiques et la société civile, après 31 ans de pouvoir du défunt président maréchal Idriss Deby Itno qui, a été remplacé à ce poste par son fils (le général Mahamat Idriss Deby), pour un période de 18 mois.

Le Tchad traverse une période difficile avec la mort récente de son leader, Idriss Deby Itno, décédé après avoir été blessé au front. La prise du pouvoir par son fils avait été dénoncé par des partis politiques, de même que des membres de la société civile. Des manifestations avaient même vu le jour pour protester contre l’installation de Mahamat Idriss Deby au pouvoir, mais elles seront violemment réprimées.

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