Lotfi Bel Hadj veut poser les bases d’une souveraineté digitale africaine


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Lotfi Bel Hadj
Lotfi Bel Hadj

Depuis la rentrée de septembre dernier, le lobbyiste Lotfi Bel Hadj parcourt l’Afrique avec un objectif : défendre la souveraineté digitale du continent. Aperçu en septembre à Conakry, à Dakar et à Brazzaville, le fondateur de l’agence Ureputation a accéléré ses visites présidentielles depuis mi-octobre, parcourant l’Afrique d’Ouest en Est.

Selon nos informations, depuis ses déboires avec Facebook — le réseau social américain a fermé près de 900 comptes et pages de sa société qui a, depuis, porté plainte contre le géant américain —, l’homme d’affaires français tente de convaincre les présidents de l’importance de la souveraineté digitale des pays africains : protection des données, stockage de la data sur le continent, législation… Le spécialiste de la communication dispose d’un grand nombre de propositions qu’il soumet aux chefs d’Etat. Parmi celles-ci, celle que l’année 2022 soit celle de la souveraineté digitale pour l’Afrique et que l’Union africaine s’empare de cette thématique.

Depuis le 2 octobre dernier, Lotfi Bel Hadj poursuit sa tournée africaine à bord d’un Falcon 900 qui l’a déjà emmené au Sénégal, en Gambie, en Mauritanie, en Ouganda, au Congo-Brazzaville ou encore en République démocratique du Congo. A chaque fois, il a été reçu par les chefs d’Etat — de Denis Sassou N’Guesso à Félix Tshisekedi, en passant par Macky Sall qui prendra, en janvier prochain, la présidence de l’Union africaine — à qui il tente de vanter l’importance de mettre en place une politique souverainiste en termes de données digitales.

De nombreux Etats africains sous-traitent en effet le stockage de leurs données en Europe. Ces dernières semaines, Bel Hadj a passé 100 % de son temps dans les grandes capitales africaines pour rappeler ce constat. Des rencontres avec les présidents de Guinée-Bissau, d’Angola ou d’Afrique du Sud seraient également dans les tuyaux.

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