Les écrans noirs de Carthage


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Pour leur 19ème session, les Journées cinématographiques de Carthage (18-26 octobre) enregistrent un record de participation. Autre fait marquant : c’est la première fois que la Tunisie présente autant de films.

C’est un record pour la Tunisie. La 19ème session des Journées cinématographiques de Carthage, du 18 au 26 octobre, va accueillir 222 films de 50 pays. Un succès qui s’explique en partie par la mise en place, cette année, d’une nouvelle compétition officielle ouverte aux films vidéo (moins chers à réaliser). Celle-ci, présidée par la réalisatrice française Françoise Bitton, comptera 21 longs métrages et 20 courts.

Record également pour le nombre de films tunisiens présentés. Pour la première fois, huit nouveaux longs métrages de fiction, réalisés ces deux dernières années, seront présentés au public, dont trois dans la compétition officielle : Poupées d’argile de Nouri Bouzid, La Boîte magique de Ridha Behi et El Koutbia de Nawfel Saheb Ettabia (dont c’est le premier long métrage). Le court métrage de Raja Amaari, Un soir de juillet, fait aussi partie de la compétition officielle.

Palestine à l’honneur

La compétition officielle est exclusivement ouverte aux films arabes et africains produits entre 2001 et 2002. La section panorama présente quant à elle des films arabes et africains hors compétition. Le plus important événement culturel de Tunisie s’ouvrira et se fermera sur deux films palestiniens : Intervention divine d’Elia Suleiman et Un ticket pour Jérusalem de Rashid Masharawi.

Le jury, éclectique – balayant la France, le Gabon, le Brésil ou la Côte d’Ivoire -, est présidé cette année par le romancier, poète et critique littéraire égyptien Edward al Kharrat.

Cette session des Journées cinématographiques prévoit des hommage aux cinémas italien et brésilien ainsi qu’à l’acteur égyptien Ahmed Zaki.

19ème session des Journées cinématographiques de Carthage, du 18 au 26 octobre.

Membres du jury :

Tata Amaral (réalisatrice, Brésil)

Claire Denis (réalisatrice, France)

Aicha Filali (plasticienne, Tunisie)

Hanny Tchelly (actrice et productrice, Côte d’Ivoire)

Imunga Ivanga (critique de cinéma, Gabon)

Rashid Masharawi (réalisateur, Palestine)

Longs métrages inscrits dans la compétition officielle :

Hijack stories de Olivier Schmitz (Afrique du Sud)

Rachida de Yamina Bachir-Chouikh et La voisine de

Ghouti Bendeddouche (Algérie)

Sia, le rêve du python de Dani Kouyate (Burkina Faso)

Le citoyen, l’indic et le voleur de Daoud Abdel Sayed

(Egypte)

Le fleuve de Mama Keita (Guinée)

Nha Fala(ma voix) de Flora Gomes (Guinée-Bisseau)

Terra incognota de Ghassan Salhab (Liban)

Quand Mariam s’est dévoilée de Assad Fouladkar (Liban)

Kabala de Assane Kouyate (Mali)

Le cheval de vent de Daoud Aouled Sayad (Maroc)

Et après… de Mohamed Ismail (Maroc)

Heremakono (en attendant le bonheur) de Abderrahmane Sissako (Mauritanie)

Le mariage de Rana de Hani Abou Assaad (Palestine)

Le prix du pardon de Mansour Sora Wade (Sénégal)

Sacrifices de Oussama Mohamed (Syrie)

Abouna de Mahamet-Saleh Haroun (Tchad)

Courts métrages inscrits en compétition officielle :

Un soir de juillet de Raja Amari (Tunisie)

Chemin de traverse de Malika Tenfiche et Demokratia de

Malek Ben Smail (Algérie)

Raya de Zulfa Otto Sallies (Afrique du Sud)

Mouka de Adama Roamba et Bintou de Fanta Regina Nacro

(Burkina Faso)

Lilly de Marwan Hamed et Vision de Nadine Khan (Egypte)

Konorofili de Cheick F.Camara (Guinée)

Kokoa de Mustapha Alassane (Niger)

Le pain de Hiam Abbes (Palestine)

Digital de Mounir Jbawi (Syrie)

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