La Suisse attend le corps de l’otage Béatrice Stöckli tuée au Mali


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La dépouille de l’otage suisse Béatrice Stöckli, tuée au Mali en 2016, et qui a pu être retrouvée et identifiée, sera transférée en Suisse dès que possible, selon le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a annoncé, ce mercredi 31 mars 2021, que le corps de l’otage suisse Béatrice Stöckli, tuée au Mali en 2016, et qui a pu être retrouvé et identifié, sera transféré en Suisse dès que possible.

Dans un communiqué, le ministre Suisse des Affaires étrangères, Ignazio Cassis, a déclaré : « Nous avons désormais la triste certitude de la mort de notre ressortissante… Je suis soulagé que cette affaire ait été résolue peu de temps après ma visite au Mali et que nous puissions maintenant remettre la dépouille à la famille », a ajouté le chef de la diplomatie suisse.

Enlevée en 2016 à Tombouctou, la missionnaire Béatrice Stöckli avait été exécutée par un groupe terroriste. Il a fallu attendre le mois d’octobre dernier, pour que la Confédération soit informée de sa mort. Il y a quelques jours, les autorités maliennes ont indiqué avoir reçu un corps qui pourrait bien être celui de Béatrice Stöckli. Une analyse ADN en Suisse a confirmé que la dépouille était bien celle de la missionnaire.

En 2012, Béatrice Stöckli avait déjà été kidnappée par des terroristes, avant d’être libérée une dizaine de jours plus tard. Seulement, le second enlèvement de cette missionnaire active à Tombouctou, survenu en 2016 lui sera fatal, puisqu’elle sera exécutée par les djihadistes. Sa dépouille sera incessamment transférée en Suisse.

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Une plume qui balance entre le Sénégal et le Mali, deux voisins en Afrique de l’Ouest qui ont des liens économiques étroits
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