La Soudanaise Meriem Yahia Ibrahim Ishag a trouvé refuge en Italie


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La Soudanaise chrétienne Meriem Yahia Ibrahim Ishag, qui avait été condamnée au Soudan à 100 coups de fouet pour adultère et à mort par pendaison pour apostasie, est arrivée ce jeudi matin à Rome sur un vol du gouvernement italien.

La Soudanaise Meriam Yahia Ibrahim Ishag peut enfin respirer. C’est finalement en Italie qu’elle a trouvé refuge. Au Soudan, elle avait été emprisonnée, condamnée à mort pour apostasie (le fait de chenger de religion) et à 100 coups de fouet pour adultère avant d’être finalement libérée suite à la pression internationale sur les autorités soudanaises.

La jeune femme de 27 ans, mère de deux enfants, l’un étant né lorsqu’elle était emprisonnée, a atterri peu après 09h30 (07h30 GMT) à l’aéroport militaire de Roma-Ciampino. Elle était accompagnée de sa famille, ainsi que du vice-ministre italien des Affaires étrangères, Lapo Pistelli. Elle a été accueillie sur le tarmac par le Premier ministre Matteo Renzi, son épouse et la ministre des Affaires étrangères Federica Mogherini. M. Pistelli, qui suit le dossier depuis le début. Il avait d’ailleurs déjà rencontré la jeune femme, le 3 juillet dernier, à Khartoum.

Bien qu’elle ait été libérée et que sa condamnation à mort ait été annulée, la Soudanaise ne se sentait plus en sécurité dans son pays, où elle était victime de sévères critiques et représailles de la part son entourage. Elle s’était au départ réfugiée à l’ambassade des Etats-Unis au Soudan.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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