La RDC n’a pas besoin du FMI, selon le Premier ministre Matata


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Selon le Premier ministre Augustin Matata, la République démocratique du Congo (RDC) peut se passer du Fonds monétaire international (FMI), étant donné les résultats économiques positifs de son gouvernement.

Le Premier ministre congolais Augustin Matata a vanté les résultats économiques de son gouvernement, lors d’une intervention, ce samedi, à Kinshasa. Selon lui, la République démocratique du Congo peut se « passer un moment de l’assistance du Fonds monétaire international ». Le Premier ministre congolais estime que « le Fonds monétaire peut être considéré comme un médecin de la maladie économique ».

Selon lui, « lorsque vous êtes responsable, vous n’êtes pas malade, et lorsque vous n’êtes pas malade, vous pouvez passer un moment sans votre médecin ». Il a tenu à rappeler que « le taux de croissance de la RDC en 2013 est de 8,5%, 3ème meilleure croissance en Afrique. La RDC vise un taux de croissance supérieur a 10% en 2014. Cela nous permet de nous consacrer au social ».

La RDC a réussi à relancer une nouvelle dynamique au sein de son économie. Une tâche loin d’être aisée, car en décembre 2012, le FMI avait suspendu une ligne de crédit d’environ 560 millions de dollars accordée au pays en 2009. Faute d’avoir obtenu suffisamment d’informations sur une cession de parts dans une entreprise minière appartenant au portefeuille de l’Etat congolais, selon l’AFP. Toutefois, le chef du gouvernement congolais a indiqué que son pays était toujours en « étroit contact avec le Fonds monétaire international » et que les négociations se poursuivent.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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