La corruption en Afrique traquée par AfriLeaks


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La corruption est un fléau qui sévit en Afrique. Pour tenter de la combattre ou du moins la faire reculer, la plateforme AfriLeaks a été créée la semaine dernière. Ce site sécurisé va permettre aux Africains de dénoncer des scandales sans avoir peur de représailles.

Les internautes africains peuvent désormais, en toute sécurité et sous couvert d’anonymat, dénoncer des faits de corruption. En effet, grâce à la plateforme AfriLeaks lancée il y a une semaine, c’est désormais possible. A la naissance de la plateforme AfriLeaks, un message audio-vidéo était visible sur leur site, « AfriLeaks veut encourager le journalisme d’investigation pour dénoncer la corruption ainsi que les violations des droits humains généralisés ».

Lutte contre la corruption sous couvert d’anonymat

Le site AfriLeaks donne la possibilité avec les boîtes aux lettres et les outils, aux internautes du continent africain de publier des documents ou d’entrer en relations avec les médias du monde afin de dénoncer des actes de corruption. Aucune information sur leurs identités ne leur sera demandée, l’anonymat étant la base de la plateforme. A la différence de WikiLeaks, l’édition des documents sur la plateforme est contrôlée, elle ne se fait pas de manière directe.

Le système, créé par le Centre Hermès pour la transparence et les droits humains numériques, s’est associé à dix-neuf groupes de presse africains anglophones ainsi que des ONG pour élaborer la plateforme, selon RFI. Des formations permettant de vérifier l’authenticité d’un document numérique, la validité d’une source ont été dispensées aux journalistes ayant participé à l’élaboration du projet. Afin de mener à bien leur travail, les journalistes de la plateforme auront à leur disposition des outils internet d’anonymisation et de cryptages des correspondances et des données.

La corruption qui est un fléau en Afrique, pourra-t-elle reculer grâce à cette plateforme ?

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